| | Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers | |
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Ivy McLaughlin
▌Date d'inscription : 02/04/2012 ▌Nombre de messages : 161 ▌Devise : It's just the way I am ! ▌Groupe : L~esbian ▌Humeur : Where the hell is my f*ckin' violin !?
| Sujet: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers Mer 2 Mai - 18:42 | |
| Bon bah, voila. C'est pas brillant, c'est juste un OS assez court écrit à plat ventre dans mon lit à la lampe torche en Bretagne une nuit d'aout. Peut-être qu'à force d'OS comme celui-là, je finirais par reconstituer toute la vie de Scarlet ? Laissez-moi juste vous présenter rapidement les deux personnages principaux de ce One-Shot. Scarlet, la narratrice, une jeune vampire de 30 ans, transformée en créature de la nuit presque un an plus tôt par son amante Francesca. Elle est la chanteuse (et heu... lyrics-writer, doit y avoir un mot en français mais il veut pas venir là) d'un groupe de gothic metal appelé Blood is Life. (les ressemblances avec Sonya Scarlet s'arrêtent là, promis). Elle souffre d'amnésie pour une raison mystérieuse que vous découvrirez peut-être un jour, et ce depuis deux-trois mois, et comme elle n'a rien dit à personne de sa vie entre sa naissance et ses 19 ans quand elle a quitté sa Toscane natale, elle a tout perdu, même son identité. Tout le monde la connaît comme "Scarlet" et non la "Chiara DiGiani" qu'elle a un jour été. et... Francesca Gallerini, l'amante de Scarlet, une vampire de 2002 ans (oui rien que ça, bonjour la mémé). Elle a été l'amante de Drusilla (la soeur de Caligula donc) jusqu'à ce que Drusilla (vampire aussi) soit tuée par un moine fanatique (dans les années 1600 et des poussières). Depuis cela, elel est devenue sataniste pour se venger de la religion chrétienne qui lui a pris ce qu'elle avait de plus cher au monde ( ça inclut balancer du black metal à fond, brûler des églises et les moines avec). Cette agressivité permanente lui a permis de cacher au monde à quel point elle était brisée, et ce jusqu'à ce qu'elle trouve de nouveau l'amour avec Scarlet. Elles sont toutes deux italiennes mais vivent à Saint-Louis, Missouri, USA.
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Ivy McLaughlin
▌Date d'inscription : 02/04/2012 ▌Nombre de messages : 161 ▌Devise : It's just the way I am ! ▌Groupe : L~esbian ▌Humeur : Where the hell is my f*ckin' violin !?
| Sujet: Re: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers Mer 2 Mai - 18:43 | |
| "When the light leaves the earth, I rise from my grave..." La vitesse me grisait. Cette longue et large route vide devant nous, éclairée par seul le phare de l'engin rugissant qui nous portait, était pleine de promesses. Promesse d'une bonne soirée en vue, promesse de l'éternité qui s'offrait à nous. A califourchon sur la moto lancée à pleine vitesse, mon corps serré contre le dos de mon amour, j'avais posé mon menton sur son épaule et mes mains sur ses hanches. Elle ne guidait plus sa machine que d'une main, l'autre, en arrière, s'était égarée sur ma cuisse et nos cheveux mêlés flottaient derrière nous, emportés par le vent et la vitesse. Alors oui, nous roulions sans casque bien au dessus de la limitation, mais nous aimions tant cela. Nous nous aimions tant. Je la déconcentrai un instant de la route (sur laquelle, soit dit en passant, elle n'était pas tellement concentrée) en effleurant son cou de mes lèvres. Je ne vis pas son sourire, je le ressentis. Toutes deux ne faisions qu'une. _Tesoro ? l'appelai-je. _Sì, amore ? répondit Francesca en tournant vers moi son visage adoré. Je l'attrapai par la nuque et plaquai sauvagement mes lèvres contre les siennes tandis que la bête de ferraille faisait une embardée. Derrière, une sirène hurlait et un gyrophare clignotait. La voiture couleur commissariat nous faisait des appels de phare dans la nuit, la lumière bleue nous éclairait suffisamment pour que les passagers nous distinguent clairement, autant que les majeurs pointés vers le haut que Francesca et moi leur présentâmes en choeur avant de nous coucher, Francesca sur sa moto et moi sur elle, afin de mieux nous fondre dans le vent. Derrière, nos poursuivant peinaient à gagner du terrain, sans doute avaient-ils appelés des renforts, bande de lâches. Nous finîmes par garer la moto sur le parking d'un restaurant chic où nous entrâmes. Il était à peine 21 heures mais la nuit avait déjà repris ses droits sur son flamboyant frère, étendant sur Saint-Louis son règne de silence. Mon amour se fondait parfaitement dans le décor avec son tailleur gris foncé et ses talons aiguilles. Moi, en revanche, on aurait cru que je ne venais pas de la même planète. Je laissai avec délice errer des regards réprobateurs sur mes résilles déchirées, mes bottes à plateformes d'une bonne dizaine de centimètres, mon T-shirt affichant en lettres sanglantes "Blood is life". _Mademoiselle Gallerini ! fit le maître des lieux avec déférence. Voilà bien longtemps que votre présence n'avait pas honoré notre établissement ! Ravi de vous revoir... Puis, il se tourna vers moi: _Permettez, madame, mais nous exigeons de notre clientèle un minimum de décence. Allez passer une tenue plus correcte et adéquate je vous prie, sans quoi je me verrais, à mon plus grand regret, obligé de vous interdire l'accès à la salle. A ces mots, Francesca me passa un bras autour de la taille pour m'attirer à elle. _Mademoiselle est mon invitée. Nous souhaiterions une table pour deux et... Mon amour m'interrogea du regard, j'acquiesçai. _...deux mojitos, compléta-t-elle. Des regards offusqués et médusés nous suivaient. Une femme avec une femme, si proches, s'affichant ainsi comme un "couple normal", dont l'une vêtue d'une manière plus que suspecte, cela éveillait soupçons, curiosité, et surtout désapprobation. Nous nous assîmes donc à table, et nos deux mojitos arrivèrent en même tant que les voitures de police, trois pour être exacte. Je me levai, pris mon amour par la main et nous nous dirigeâmes vers les toilettes pour dames, nous enfermant toutes deux dans une seule cabine en riant comme des adolescentes. Je ne pus m'empêcher de la pousser sur le couvercle des WC,de m'asseoir à cheval sur ses genoux, et de l'embrasser longuement. J'étais avide des caresses de sa langue, du contact de sa peau froide contre la mienne, avide d'elle, tout simplement. J'étais obsédée par son corps si près du mien, je voulais tout partager avec elle. Plus que le plaisir d'aimer, plus que le plaisir physique, plus que notre éternité. Alors, malgré la honte et l'humiliation que cela engendrait pour une créature de notre espèce, telle que nous, un vampire, je mordis mes propres veines et lui offrit les flots de mon sang au creux de mon poignet. Lorsqu'elle se fut assez désaltérée à la source dont je lui faisait présent, Francesca commit un geste que je n'avais osé espérer, elle m'offrit l'essence sanglante de sa non-vie en retour. Un peu de moi coulait en elle, un peu de Francesca vivait en moi. Nous n'étions qu'une, plus seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Sa bouche inondée de mon sang, la mienne du sien, nous échangeâmes un nouveau baiser sanglant. Mes mains se glissèrent sous son chemisier déjà déboutonné par mes soins, parcourant son dos à la recherche de l'agrafe de son soutien-gorge, lorsque des coups violents furent frappés à la porte. _POLICE ! OUVREZ ! Je m'écartai pour laisser Francesca se lever, entrebaîller la porte de manière à préserver sa nudité soudaine, et, grâce à son pouvoir de persuasion, envoyer les agents sonner chez nos voisins d'en face qui ne cessaient de nous reprocher telle ou telle chose. Le temps qu'ils se rendent compte qu'ils avaient été dupés par un esprit plus fort, nous serions loin, et bien tranquilles. Entre temps, je m'étais à mon tour assis sur le couvercle des WC et, retroussant sur ses hanches sa jupe étroite, mon amour vint s'asseoir par dessus moi. Avec cette tendresse mêlée de violence qu'elle avait toujours à mon égard, Francesca m'ôta mon T-shirt qui atterit au sol, ses mains empoignèrent mon dos dans une étreinte furieuse que je lui rendis. _Amore, nos mojitos peuvent attendre...me chuchota-t-elle. Je mordillai sa lèvre inférieure, embrassai son cou puis son épaule, effleurai sa peau de mes lèvres jusqu'à la naissance de sa poitrine. _Tu as raison, tesoro. Comme toujours... Oh oui, songeai-je en m'enivrant du parfum glacé de ses cheveux, nos mojitos allaient devoir attendre... entièrement imaginé et rédigé par L. Scarlet. Merci de respecter et de ne pas reprendre sous votre propre nom. (^désolée pour ça, ayant eu des soucis auparavant je colle ça partout.) |
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Ivy McLaughlin
▌Date d'inscription : 02/04/2012 ▌Nombre de messages : 161 ▌Devise : It's just the way I am ! ▌Groupe : L~esbian ▌Humeur : Where the hell is my f*ckin' violin !?
| Sujet: Re: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers Mer 2 Mai - 18:50 | |
| "On your mouth my blood, lick its up... Rape me and taste my lust" /!\ VERY HOT !!!!!!! /!\ c'est la première fois que j'écris un.. heum... truc de ce genre là. Alors soyez indulgentes ; ) - Spoiler:
Etendue sur le dos, je fixais le blanc du plafond en soupirant et tendis le bras à droite pour suivre du bout des doigts la ligne que dessinait la colonne vertébrale de mon amour. Elle était allongée sur le ventre et je sentais son regard sur moi. Je me redressai en m’enroulant dans le drap d’un blanc pur qui dénuda ainsi totalement sa peau hâlée d’italienne. Francesca me sourit et je posai un baiser sur ses lèvres, elle tenta de m’attirer à elle mais je la repoussai doucement.
_Je dois aller me chercher un cou, tesoro, tu m’accompagnes ?
Elle répondit qu’elle voulait peindre cette nuit. Je glissai mes mains sur ses hanches et l’embrassai de nouveau avant de me lever du lit toujours entortillée dans le drap. Je le laissai tomber pour enfiler mes sous-vêtements en PVC noir, le regard plein de désir de ma douce brûlait ma peau là où il se posait. A peine une seconde plus tard, la peau nue de mon amour était pressée contre mon dos comme si nos corps étaient rivés l’un à l’autre. Ses mains étaient plaquées de chaque côté de ma taille, ses lèvres contre mon cou. Lentement, sa langue glissa de la base de mon cou jusqu’à la commissure de mes lèvres tandis que ses mains remontaient en caressant ma peau. Je me retournai pour lui faire face, Francesca me souleva délicatement pour m’asseoir sur la commode. Je l’attirai à moi avec toute la sensualité dont j’étais capable et enroulai mes jambes autour de ses hanches.
_Comment veux-tu que j’y aille si tu m’allumes comme ça, franchement…
Mon amour posa un baiser sur ma joue.
_Justement, je ne veux pas. Et puis, dis que tu n’aimes pas ça…
Je souris.
_Evidemment que j’aime ça. Mais que veux-tu alors ?
_Tu le sais très bien !
_J’aime te l’entendre dire.
_Je te veux… murmura-t-elle.
Je la serrai contre moi tandis que nos langues se mêlaient, que ses mains expertes dégrafaient l’attache de mon soutien-gorge. Nos peaux nues semblaient se fondre pour ne plus former qu’une seule entité de nos deux corps lorsque soudain, Francesca s’arracha à mon étreinte avec un sourire en coin. Elle se baissa pour prendre un foulard tâché de sang dans un tiroir de la commode et me banda les yeux. Je l’entendis s’éloigner puis revenir moins d’une minute plus tard, je sentis ses mains douces sur mes jambes et mes pieds tandis qu’elle attachait autour de mes chevilles les lanières de mes sandales à plateformes et talons aiguilles. Mon amour caressait doucement mes mollets, chevilles, orteils ; ne résistant plus à l’envie de la voir, j’arrachai le bandeau. Agenouillée par terre, Francesca me lança un regard de braise puis entreprit de lécher ma jambe gauche en partant du bout du talon aiguille. Arrivée en haut de ma cuisse, elle hésita un instant avant de continuer son chemin jusqu’à ma bouche. Je pris délicatement ses lèvres entre les miennes alors que ses mains parcouraient ma peau dans les sens inverse de celui que sa langue venait de prendre, s’arrêtant à l’élastique de mon boxer en PVC avec lequel elle joua jusqu’à ce qu’il glisse par terre. Je levai un pied pour m’en débarrasser et l’envoyait plus loin de l’autre.
_Alors, amore, tu veux toujours sortir ? interrogea-t-elle amusée.
Je secouai la tête en signe de négation et embrassai le creux de son cou pour toute réponse. Francesca saisit ma jambe gauche et la guida jusqu’à ce que mon pied se pose sur la commode, rendant ainsi accessible la source de ses désirs et de mes plaisirs. Je ne pus m’empêcher de glousser de contentement en comprenant ce qu’elle avait en tête. Nos lèvres se joignirent encore une fois avant que mon amour ne s’agenouille de nouveau, glissant ses mains sur mes seins, mon ventre, l’intérieur de mes cuisses au fil de sa descente. Elle posa brièvement ses lèvres sur ma cuisse droite tandis que ses mains entamaient une danse lente, caressant l’intérieur de mes cuisses, saisissant mes fesses, se promenant nonchalamment aux abords de mes lèvres rendues humides par le brasier que la sensualité des gestes de Francesca allumait au plus profond de moi. Le savoir-faire avec lequel elle faisait durer l’attente ajouté à l’incroyable beauté de chaque centimètre carré d’elle m’excitait tant que j’avais l’impression de perdre la tête et tous mes moyens avec. Sans que je ne la contrôle, ma langue glissa sur ma lèvre supérieure.
_Tu me rends folle… complètement dingue de toi, soufflai-je.
Le sourire de Francesca s’agrandit.
_Je sais, c’est exactement mon but, répondit-elle.
L’une de ses mains remonta le long de mon flanc pour atteindre mon sein droit, le caresser à son tour et me donner de plus en plus l’impression d’être au bord de l’implosion. Enfin, les lèvres de Francesca se posèrent au cœur du feu qui brûlait entre mes cuisses, m’arrachant un premier gémissement tandis que mes yeux se fermaient et que mes mains se crispaient sur le bord de la commode. Sa langue se faisait tantôt tendre et caressante, tantôt dure et presque violente, à chaque coup tirant de mes lèvres les preuves sonores du plaisir qu’elle me donnait. Des frissons incontrôlés agitaient mon corps tandis que mes gémissements se faisaient cris au cœur desquels ma langue maternelle reprenait le dessus sur l’anglais que je parlais maintenant couramment. Les incroyables sensations qui s’emparaient de moi semblaient communicatives puisqu’à son tour, mon amour ne pouvait retenir ses gémissements. La jambe qui me tenait debout fléchit brusquement et un cri plus fort que les autres s’échappa de mes lèvres lorsque ma belle pénétra en moi, nous connectant l’une à l’autre. Nous vibrions à l’unisson, les tons des sons qui nous étaient arrachés s’accordaient parfaitement, j’étais complètement à sa merci. Sa langue qui tournait à l’intérieur de mon corps se rendait maitresse de mes réactions, aussi bien lorsqu’elle s’enfonçait un peu plus profond que lorsqu’elle quitta son écrin pour retourner vers le joyau de ma jouissance imminente. Alors le monde explosa, mes cuisses se resserrèrent, l’onde de chaleur secoua tout mon corps dans un concert de sensations ponctué du prénom de Francesca qui jaillit de mes lèvres à plusieurs reprises. L’instant magique dura quelques secondes encore, puis le plaisir indescriptible de la chair s’effaça dans un dernier gémissement, laissant place au plaisir plus grand encore de retrouver là l’être que j’aimais le plus au monde qui m’observait en souriant, fière de ce qu’elle avait pu faire de moi quelques instants auparavant. Je m’assis près d’elle sur le rebord de notre lit et posait ma tête sur son épaule. Elle passa son bras autour de ma taille avant de se laisser tomber sur le dos, m’entraînant avec elle. Je caressai les courbes fines de son corps.
_Tu es absolument grandiose, tesoro, fabuleuse. Ti amo…
Je posai une main sur sa joue et l’embrassai tendrement, elle prolongea le baiser de quelques secondes encore puis se leva après m’avoir répondu qu’elle aurait aimé me dire qu’elle m’aimait aussi, mais que les mots étaient dérisoires face à la force de son amour. Je ris en la regardant.
_Tu es parfaite. Pianiste et peintre hors pair, la meilleure des motardes, bête de sexe et maintenant aussi poétesse… Et moi qui ne sais pas parler d’amour. De sang, d’orgies, de clair de lune et de mort, mais pas d’amour. Mais qu’ai-je fait pour être aimée de toi ?
Mon amour me sourit en marchant jusqu’aux pieds du lit.
_Rien, justement. Tu es toi, sans artifice ni tricherie, tu te débrouilles toujours pour être ce que tu es, tout ce que tu es et rien que ce que tu es. Et j’aime ce que tu es au-delà de toute raison.
Francesca ne me laissa pas le temps de lui répondre et se baissa encore pour baiser mes pieds et mes chaussures. Je me levai, la redressai et la poussai sur le lit rond, elle se laissa tomber bras écartés sur le dos. Alors je grimpai à mon tour sur le lit, avançant à quatre pattes par-dessus elle. Nous nous connaissions suffisamment bien pour savoir exactement ce qui rendait l’autre folle, et je comptais bien lui offrir autant que ce qu’elle venait de me donner, il fallait être à la hauteur. Ma douce était pour moi, son corps m’était complètement offert et soumis. Ses grands yeux étaient rivés sur moi, je saisis son visage entre mes mains et l’embrassai furieusement. Je pris sa lèvre inférieure entre les miennes, l’embrassai, la mordillai, nos langues se pointèrent hors de nos bouches dans un accord parfait pour se rejoindre et s’enlacer comme nos corps s’enlaçaient. Je m’allongeai doucement sur elle. Tout, autour de nous, se fondait dans un tourbillon de couleurs mêlées. Nos lèvres ne se quittaient que pour mieux se retrouver et il me semblait vital, il était vital que nos langues s’enlacent, dansent, dominent ou se soumettent totalement l’une à l’autre. Ces instants qui n’appartenaient qu’à nous me laissaient ivre, ivre d’elle, sur les rives de la conscience. Et puis, avec deux millénaires d’expérience, ma douce embrassait diablement bien. Sans quitter sa bouche, je m’étendis à ses côtés tandis que mes mains parcouraient son corps. L’une s’arrêta entre ses seins avant de finalement se diriger vers le gauche, tandis que l’autre main descendit sur son ventre puis plus bas encore, se posant sur le centre humide de l’incendie qui la ravagerait bientôt toute entière. Sa langue se faisait plus rapide, imprécise, insistante contre la mienne, le désir gonflait les pointes roses de ses seins sous mes doigts. Lorsque je sentis sous mon autre main pulser comme un second cœur sur le point d’exploser, alors seulement l’un de mes doigts s’introduisit en elle. Son corps entier fut pris d’un frisson tandis que les soupirs de Francesca se noyaient dans mes baisers. Le premier doigt fut vite rejoint par un second, s’activant pour son plaisir. Je mettais, dans le va-et-vient incessant de mes doigts autant que dans mes baisers, toute la force et la passion de mes sentiments pour elle. Ses mains se posèrent sur mon dos, me griffant puis m’attirant à elle. Mon amour me serra fort contre elle, chaque vibration de son corps se propageait dans le mien au rythme des ondulations de ses hanches. Chaque coup de bassin qu’elle donnait me propulsait plus profond encore en elle, ma langue léchait maintenant son cou étiré, et les cris que mes gestes lui tiraient, résonnant contre les murs et s’invitant sans aucun doute chez les voisins comme les miens plus tôt, formaient la plus authentique des preuves de son plaisir. Au bout de quelques minutes encore, son corps s’arqua tandis qu’elle hurlait sa jouissance en me serrant contre elle plus fort que jamais. Peu à peu, ses cris redevinrent soupirs et j’ôtai délicatement mes doigts. Mon amour me tenait toujours contre elle, ma tête posée sur sa poitrine, elle se mit à caresser doucement mes cheveux, puis ma joue, puis elle releva mon menton vers elle et posa simplement ses lèvres sur les miennes. Je lui rendis sont chaste baiser et glissai mes bras autour de sa taille. J’étais heureuse et éperdument amoureuse, là, dans ses bras, et jalouse de tout ce qui aurait pu la ravir à moi ou me ravir à elle, comme cette soif de sang qui ne m’avait pas quittée. La reléguant au plus profond de moi, je me blottis un peu plus contre Francesca et fermai les yeux en soupirant de bien-être. Au bout de quelques minutes ainsi, je ne pus m’empêcher de poser de nouveau mes lèvres sur les siennes. Lorsqu’elles se séparèrent, je caressai sa joue et murmurait :
_Tesoro, tu sei stupenda…
Mes mots s’évanouirent sous l’assaut passionné de la langue de mon amour. Une fois de plus, le monde fut distordu autour de nous tandis que nous échangions les étreintes furieuses de nos bouches et de nos chairs. Soudain, Francesca roula sur moi, je me retrouvai allongée sur le dos, les jambes pliées et les pieds à plat sur les draps froissés, elle à quatre pattes au dessus de moi, l’une de ses jambes entre les miennes, ses seins plaqués contre les miens et nos langues s’unissant encore dans un mouvement tendre et incessant. Son bassin ondulant contre moi entraîna bientôt le mien, et nous ne fûmes vite plus qu’une masse mouvante. Mon amour s’assit et me redressa avec elle, nos jambes toujours entrelacées. Nous étions face à face et nos corps enlacés se frottaient l’un contre l’autre. Le mouvement qui était sensuel au commencement s’amplifia, s’accéléra au rythme de nos gémissements, jusqu’à même devenir violent. A nouveau, nos soupirs devinrent cris, les voisins, excédés, se mirent à taper contre le mur qui séparait notre chambre de celle de leurs enfants de 5 et 8 ans. Cela ne fit qu’ajouter à notre excitation mutuelle tandis que nos corps semblaient soudés des lèvres au bas-ventre. Alors que j’étais prise de tremblements, et que mon corps se serrait contre ma douce, que le feu qui brûlait sous nos peaux se propageait à tout notre corps, elle mordit mon cou. Je sentis mon sang se répandre dans sa bouche, l’hormone du plaisir que la morsure dégageait se répandre dans mon corps et rendre encore plus puissant mon plaisir comme le sien. Dès qu’elle eut assez bu, je plongeais à mon tour mes crocs dans sa chair. Son sang coulant en moi acheva de me rendre complètement folle. Les plaisirs du corps montaient le long de mon dos en une vague brûlante, tandis que ceux de l’hémoglobine coulaient en sens inverse le long de mon buste avec le sang d’un rouge pur de mon amour. Enfin, je me séparai à regret de son cou, mais ce ne fut que pour mieux retrouver sa bouche, nos langues se partageaient nos sangs, nos mains les étalaient les unes sur le corps de l’autre. Très vite nous fûmes couvertes de traces de mains et de coulures ensanglantées et alors que, sans cesser d’onduler, la langue de Francesca lécha le sang qui maculait mon cou, les flux contraires qui parcouraient mon corps se rencontrèrent au niveau de mes reins en une explosion. L’orgasme qui éclata en moi fut d’une puissance incomparable, et seuls mêlés les plaisirs du corps et ceux du sang pouvaient aboutir à une telle jouissance. Nos derniers cris, poussés en chœur, se mêlèrent au bruit de la sonnette sur laquelle les voisins appuyaient désormais frénétiquement. Je ne contrôlais plus rien lorsque nos corps retombèrent sur les draps désormais tachés de rouge, exténués. Au bout d’une vingtaine de secondes, quand je fus de nouveau capable de contrôler tous mes mouvements et que je fus certaine que mes jambes n’allaient pas se dérober sous moi lorsque je me lèverai, je posai les pieds au sol, m’enroulai plus ou moins dans le drap que j’avais plus tôt laissé par terre devant la commode, et allait ouvrir ainsi. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire devant la stupeur du couple marié lorsqu’ils me virent ainsi, nue, en talons aiguilles, couverte de sang et à peine voilée dans un drap.
_Je comprends ce que vous ressentez, ne vous inquiétez pas, les murs sont si fins que je sais bien qu’il y a longtemps que vous n’arrivez plus à un tel plaisir, dis-je en tapotant l’épaule de la femme avant de lui laisser le temps de parler.
Son mari, outré, ouvrit une grande bouche ronde.
_Comment osez-vous…
_Mais oui, mais oui, je sais aussi à quel point c’est dur d’imaginer que deux femmes puissent autant prendre leur pied. Ou alors peut-être qu’en vérité, ce que vous vouliez, c’était venir nous rejoindre… Vraiment désolée mais c’était show privé ce soir. Repassez jeudi, on ne sait jamais…
Je faillis refermer la porte mais le drap glissa. Je le rattrapai d’une main, lâchant la porte qui se rouvrit aussitôt sous l’impulsion de mon cher voisin.
_C’est inadmis…
_Oh, oui, bien sûr, pardon, excusez ma grossièreté j’avais… l’esprit occupé… Je peux vous proposer quelque chose à boire ?
L’air plein d’espoir qui s’était peint brièvement sur leurs visages disparut aussitôt. Je léchai le sang au coin gauche de mes lèvres en attendant leur réponse. Estomaqués, ils ne savaient que dire.
_Bon eh bien je prends ça pour un non. A jeudi alors !
Je leur fis un clin d’œil et refermai la porte, puis me dirigeai vers le réfrigérateur dans lequel je pris deux bières que je décapsulai. Puis je remontai l’escalier en quelques bonds et tendis l’une des bouteilles à Francesca.
_A nous, dit-elle en la faisant tinter contre la mienne.
Nous bûmes en silence mais les yeux dans les yeux, et lorsque nos bouteilles furent vides, je me penchai à nouveau vers elle pour l’embrasser. Au-delà de tous les plaisirs qu’elle pouvait m’apporter, elle m’apportait avant tout le plaisir d’aimer.
entièrement imaginé et rédigé par L. Scarlet. Merci de respecter et de ne pas reprendre sous votre propre nom. probable que vous y trouviez quelques fautes de frappe j'ai la flemme de relire.... x) |
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Shane McCutcheon Modératrice ▌Date d'inscription : 10/08/2011 ▌Nombre de messages : 613 ▌Devise : I like you a lot. But I like a lot of people ! ▌Groupe : L ▌Humeur : Today's a good day for a new tattoo.
| Sujet: Re: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers Ven 4 Mai - 23:29 | |
| Quel couple passionné...! Ca donne envie de connaître ça J'ai découvert ton vice pour les lesbiennes vampires, muahaha En tout cas, j'adore ton style, mais je crois te l'avoir déjà dit ^^ |
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Molly Kroll
▌Date d'inscription : 14/04/2012 ▌Nombre de messages : 101 ▌Devise : Une vie sans avenir, est une vie sans souvenir ▌Groupe : B
| Sujet: Re: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers Sam 5 Mai - 4:57 | |
| Je suis d'accord avec Shane, ça conne envie de connaitre cela. Et sincèrement je me suis laissée plonger dans ton histoire en imaginant chacun des détails dans mon esprit... Oui oui tous les détails ! Tu as un bon style d'écriture, ça m'a complètement traversé ! En tout cas ne t'arrête pas d'écrire, et surtout de laisser parler ton imagination . |
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| Sujet: Re: Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers | |
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| | | | Scarlet & Francesca - bloody adventures of unholy lovers | |
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